Pour une grenouille, une tortue ou un cerf de Virginie, traverser une route peut être périlleux, voire mortel. Trop souvent, les infrastructures routières, qui fragmentent le territoire, font obstacle à leurs déplacements. Pour pallier ces problèmes, plusieurs aménagements de « passages fauniques » ont été réalisés. Ils facilitent non seulement les allées et venues des animaux entre les milieux naturels, mais, en plus, ils améliorent la sécurité sur nos routes.
Découvrez des projets de passages fauniques.
Ce projet illustre l’intégration réussie de la protection de la biodiversité via la création de passages fauniques, dans la construction d’infrastructures routières de grande envergure.
Suite à la réfection du barrage du lac Hertel, l’aménagement de seuils propices au passage de la faune a permis l’utilisation d’habitats en aval du lac par plusieurs espèces de poissons dès le printemps suivant.
Le réseau écologique de l’Isère, en France, s’est doté d’un programme d’actions ambitieux et complet de restauration des corridors biologique suite à l’identification de 10 points de conflits avec la faune prioritaires sur 320 points inventoriés sur son territoire.
Le chantier « école » d’installation de passages fauniques inclut dans l’élargissement de la route 175 dans la réserve faunique des Laurentides, a permis la construction de 36 passages qui sont aujourd’hui utilisés par plus de 24 espèces de mammifères et une dizaine d’espèces d’oiseaux.
La création des 3 passages à amphibiens sous la route 220, adjacente au marais du lac Brompton en Estrie, est une première au Québec. Ce projet qui a allié sensibilisation de la population et réalisation de passages pour la faune s’est avéré très efficace pour diminuer la mortalité des grenouilles de la région.
La construction de la passe migratoire de Vianney-Legendre à Saint-Ours a permis de redonner accès à des habitats de fraie et d’alimentation à plusieurs dizaines d’espèces de poissons et tout particulièrement au chevalier cuivré, espèce en péril unique au Québec.