Les corridors forestiers permettent de relier entre eux les milieux naturels isolés sur le territoire. Ils forment des couloirs d’une importance souvent vitale aux déplacements de la faune. Tout en contribuant à la qualité de l’air et de l’eau, ils ajoutent à l’attrait des paysages. Véritables lieux de détentes, ils favorisent autant la qualité de vie que la vitalité économique d’une région. On peut en tirer avantage en les protégeant, mais aussi en les exploitant de façon durable par la coupe de bois, la production de sirop d’érable, la chasse sportive, etc.
Découvrez des projets qui favorisent le maillage des milieux naturels à l’échelle d’un territoire.
Le projet de conservation du corridor forestier du Mont-saint-Bruno a permis, à ce jour, de protéger plus de 1 320 hectares de manière volontaire par les propriétaires. Grâce à ce projet, 329 hectares sont protégés à perpétuité par diverses ententes notariées.
La protection à perpétuité d’habitats indispensables à la survie d’une espèce en péril a permis à Nature-Action Québec de concrétiser sa volonté de protéger et de mettre en valeur le bois de Brossard, boisé d’importance dans la trame du corridor du Mont-Saint-Bruno.
Moins d’un an après le début de l’application de sa nouvelle vision de conservation des milieux naturels, la Ville de Granby a rencontré plus de 100 citoyens et plusieurs propriétaires se sont engagés moralement à préserver la biodiversité de leur propriété. Plus de 43 hectares sont ainsi protégés.
La planification des corridors verts du Haut-Saint-Laurent a permis de regrouper les acteurs du milieu pour prendre en compte leurs considérations dans le tracé optimal du corridor. La protection des milieux humides et des forêts reste le premier objectif du projet dans cette région à haut profil agricole.
Le projet de mise en valeur du bois des Bosquets a permis de révéler la richesse biologique du boisé et le fort attachement des citoyens d’Otterburn Park à ce lieu historique, mais aussi des problématiques sérieuses de piétinement par les randonneurs et la nécessité de protéger ces 36 ha de milieu naturel.
Le Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire travaille depuis plus de 10 ans en collaboration avec les différents acteurs de la région pour protéger de façon légale et à perpétuité les milieux naturels situés dans le piémont du mont Saint-Hilaire.
Le Centre de la Nature du mont Saint-Hilaire a entrepris, en 2000, de travailler à la protection du corridor forestier de la Vallée-du-Richelieu. Après une caractérisation des boisés d’intérêt, les démarches de conservation volontaire avec les propriétaires ont pu commencer.
Située aux États-Unis, la Mohonk Preserve est un modèle de réserve naturelle qui allie à la fois l’accueil de visiteurs sur un réseau de 120 km de sentiers, la sensibilisation à l’environnement, mais aussi la protection des terres de la région par des démarches de conservation.
Favorisant le partenariat entre divers acteurs de la foresterie, la forêt modèle du Lac-Saint-Jean permet la recherche pour une gestion forestière durable et l’étude de techniques novatrices. Cependant, l’apport le plus important est sans doute l’implication de la communauté locale et les retombées économiques et sociales qu’elle leur assure.
La réserve naturelle des montagnes vertes est un bon exemple de protection de terres privées à des fins de conservation à perpétuité. En effet, 65 km2 sont protégés depuis 2001 et désignés réserve naturelle en milieu privé. Cette réserve permet ainsi un contact privilégié avec la nature aux visiteurs et leur sensibilisation à la conservation des terres boisées de la région.
Les plans d’aménagement multiressource avec option de conservation permettent aux petits propriétaires forestiers qui le souhaitent d’exploiter leur boisé de façon durable, dans une optique de conservation du milieu naturel.